L’exposition, inédite, s’appuie sur un ensemble d’œuvres et de documents légué à la Ville en 2013 par Pierre Cassou, collectionneur passionné et originaire, comme l’artiste, de Morcenx (Landes). Ce fonds, jamais exposé jusqu’ici, constitue le cœur de l’exposition, qui propose un parcours sensible et riche, visant à redonner vie à cette grande dame du théâtre, décorée de la Légion d’honneur en 1926.
Cora Laparcerie (1875-1951)
Loin de se cantonner au rôle de muse auprès de son époux, le dramaturge Jacques Richepin (fils de l’académicien Jean Richepin), Cora Laparcerie (1875–1951) a construit une carrière brillante, guidée par des choix audacieux: du théâtre classique aux pièces légères orientalistes, en passant par des œuvres plus réalistes. Elle sillonne la France et le monde, acclamée par la critique et le public.
L’exposition
L’exposition explore aussi les liens de l’artiste avec Douarnenez, où elle séjourne régulièrement avec son mari à Tréboul. En 1911, ils acquièrent l’île Tristan, alors véritable écrin de villégiature pour le couple. Festive et poétique, cette vie insulaire contraste avec celle des Douarnenistes, marquée par les crises sardinières. Cora devient alors une figure aussi fascinante qu’énigmatique dans l’imaginaire local. À travers cette rétrospective mêlant tableaux, photos anciennes, extraits de journaux, cartes postales, dessins, vidéos, costumes et bijoux, la Ville de Douarnenez redonne la place qu’elle mérite à une artiste libre et engagée, pionnière d’un théâtre moderne et populaire.
Du 28 juin au 9 août 2025 dans la salle des fêtes municipale, la Ville de Douarnenez met à l’honneur une figure artistique majeure de la Belle Époque, tombée dans l’oubli: Cora Laparcerie. Actrice, metteuse en scène, directrice de théâtre, poétesse… pendant plus de 25 ans, elle fut l’une des personnalités les plus en vue du théâtre français.
