Nathalie Landry est née en 1971 et est originaire d’Acton Vale en Montérégie. Elle a fait des études en dessin du bâtiment. Malgré des cours d’arts plastiques à l’école primaire et secondaire (notamment du dessin), elle se déclare artiste autodidacte. Par souci de bien comprendre le milieu artistique, elle suit un cours à distance en gestion (en art).
D’aussi loin qu’elle se souvienne, l’art a toujours fait partie de sa vie. Enfant, elle dessinait partout, sur le mur de sa chambre, sur papier, sur carton, avec tout ce qui lui passait sous la main. Elle avait un criant besoin de s’exprimer. Issue d’une famille dysfonctionnelle, l’art était un exutoire, surtout à l’adolescence. L’art est resté très présent à l’âge adulte car il est devenu une façon de communiquer, de s’exprimer, de survivre aussi. Ses débuts en tant qu’artiste sous la signature de « N. Landry » remontent à 2019, notamment à la Galerie de Miss Rey de Chambly qui sera un tremplin formidable vers d’autres expositions collectives et personnelles. Avec cette galerie, elle participe annuellement à Art Battle, au profit d’un organisme (avec le programme POSART de l’organisme POSA Source des Monts). A ses débuts, elle a la chance de présenter une importante exposition à la Bibliothèque municipale d’Acton Vale, sa ville d’origine, puis une exposition à la Galerie Le Noir à Montréal. Ses débuts sont prometteurs.
En 2020, elle s’enregistre au registraire des entreprises comme artiste-entrepreneure. Son entreprise prend le nom de Landabstraction. Elle ouvre sa propre boutique en ligne sur son site Internet et multiplie les expositions à la Galerie de Miss Rey de Chambly.
En 2021, le nombre de ses expositions explose un peu partout: Galerie de Miss Rey de Chambly, La Loge – Espace Photo de Saint-Jean-sur-Richelieu, Galerie 1855 de Saint-Hyacinthe, Galerie Art Platine de Montréal, etc. L’une de ses oeuvres est rétroprojetée lors du Projet-exposition Pulsart du Centre d’art Diane-Dufresne de Repentigny. Elle participe au Festi Sympo de Châteauguay, au B’ART-B-QUE de Chambly où elle fait des prestations live. Elle participe à l’évènement Couleurs et Saveurs de Rosemère. Plusieurs évènements se font au profit d’organismes caritatifs (hôpitaux pour enfants, Société Alzheimer du Haut-Richelieu, etc.). L’artiste présente également une importante exposition personnelle intitulée « Façon d’voir » à Chambly et à Saint-Jean-sur-Richelieu. Elle participe au « Défi 15 dessins 15 semaines » aux côtés d’artistes internationaux, qui lui vaut un certificat de participation avec une mention spéciale pour sa persévérance.
Des oeuvres de l’artiste sont sélectionnées pour des Collections spéciales chez Gallea. L’artiste qui est désormais membre de l’AVQ et de Gallea, devient également membre d’autres associations en 2021 et 2022: Arto Galleria, Cartel 21, Culture Montérégie, Abstract Art Gallery, Art X Terra, etc. Elle présente ses oeuvres sur Art Majeur, à la boutique de La Loge à Saint-Jean-sur-Richelieu, à la boutique de la Galerie Le Point Rouge à Beloeil et des produits dérivés chez Redbubble dont les succursales se trouvent aux États-Unis et en Australie.
L’année 2022 est la continuité de 2021. Les expositions personnelles et les expositions collectives s’enchaînent avec des performances live, des symposiums et de nouveaux lieux d’exposition. En juillet, une experte en art et théoricienne de l’art s’intéresse de près à son travail et lui propose de devenir membre professionnelle du Collectif International d’Artistes ArtZoom (CIAAZ). Dans la foulée, son travail est évalué et sa valeur sur le marché de l’art est certifiée. Elle participe également à une recherche sociologique sur les effets de la pandémie chez les artistes en arts visuels dont l’entrevue est publiée sur HEART, Au Coeur de l’art, magazine des arts.
Aujourd’hui, l’artiste qui s’inscrit dans la lignée de l’art engagé, qui travaille l’art abstrait aussi bien que l’art figuratif, suit les traces de ses influences artistiques. Paul-Émile Borduas, Marcelle Ferron et les autres artistes peintres du Refus Global, ils étaient tous des rebelles. Comme Nathalie Landry, ils entrevoyaient l’homme libéré de ses chaînes inutiles, ils entrevoyaient dans la joie leur sauvage besoin de libération.
Nathalie Landry est une artiste autodidacte qui sort doucement de sa chrysalide pour déployer la poudre colorée de ses ailes encore jeunes. Derrière son travail se trouve une citation de Laurent Gounelle, écrivain et philosophe français, qui a écrit dans Les dieux voyagent toujours incognito: «les seules limites sont celles que l’on se donne». Toutefois, l’artiste perçoit l’art comme sans limite; «the sky’s the limit» comme certains se plaisent à dire. La limite est toujours humaine, mais l’art permet de s’affranchir de certaines limitations puisque c’est un espace de liberté où tout est possible.
«Je crois que l’art est juste infiniment beau, violent, étincelant et divers à la fois», explique l’artiste. L’art est sans contredit son coin de liberté, sa façon de s’exprimer au plus juste des élans spontanés de son coeur.
En peignant les émotions, l’artiste passe parfois par des périodes plus sombres, plus douloureuses, plus difficiles à vivre. Sa peinture est alors pétrie de cet état d’âme passager. On remarque d’ailleurs des titres évocateurs qui nous indiquent ce qu’elle recherche à travers la peinture: la paix, l’empathie, la compassion, le respect, etc. Parfois l’émotion est trop forte, le titre évoque la perte de contrôle, l’anxiété, l’incertitude, l’anarchie contrôlée, la nostalgie, etc. Les périodes colorées affleurent un moment à la surface et s’expriment autrement. Une oeuvre peut avoir plusieurs significations et avoir deux aspects différents selon la lumière utilisée. Ses influences marquantes viennent surtout de libres penseurs ou d’artistes qui osent dire, afin de faire réagir. Elle apprécie la réaction par l’image car une image vaut mille mots. Le discours est plus court, plus direct, plus percutant. Il devient alors art engagé. Il ne laisse jamais insensible.
L’expérimentation a joué un rôle déterminant dans l’évolution de l’artiste qui a toujours cherché à extérioriser ses émotions, ses sentiments, son ressenti, par le biais de la peinture. L’utilisation de divers médiums l’a fait grandir dans l’apprentissage de son art. Son énergie s’est canalisée via l’acrylique, son médium de prédilection. Elle l’utilise en techniques mixtes, en créant de la texture, en y incrustant parfois des éléments, ou encore, en utilisant une peinture fluorescente ou phosphorescente qui transforme l’oeuvre à la black light.
Son atelier se trouve chez elle à Marieville en Montérégie. Elle y travaille à l’année. Ancien oiseau de nuit, Nathalie Landry travaille maintenant exclusivement le jour et le soir, au besoin. L’été, elle peint en extérieur. Le silence est plus propice à l’éclosion de ses idées. Sa production annuelle est d’au minimum 48 oeuvres dont le temps de création varie entre 2 heures et plusieurs jours.
Son travail se détaille en plusieurs collections. Les plus significatives sont: les petits formats (10 x 10 pouces), les arbres sucrés (tous aux titres savoureux) et les séries telles que «Je ne souhaite que la paix», «Westfalia», «Noir et Blanc» et la série «Diptyque et triptyque». Dans ces collections, on retrouve de l’art abstrait, de l’art figuratif, des oeuvres fluorescentes et phosphorescentes, des grands formats, des monochromes et des oeuvres hors-série.
Quand Nathalie Landry peint la série des Westfalia, elle fait des croquis. Autrement, son processus de création est plutôt spontané, énergique et sans préméditation. Elle utilise des pinceaux, des couteaux à peindre et des cannettes de peinture en aérosol. Elle aime le carré et les formats allongés, mais ne se limite aucunement à un format en particulier.
Par la peinture, l’artiste se libère de tensions extrêmes. Elle s’exprime sans retenue, sans auto-censure et de façon moins destructrice qu’auparavant. Pour elle, le rêve devient réalité. Par le biais d’expositions, elle se fait connaître. Elle se livre au public. Son art est devenu un canal de transmission. C’est sa façon de dire les choses; c’est sa façon d’exister. Elle dira d’ailleurs que l’art est sa bouée de sauvetage.
«L’art, c’est l’aventure», explique l’artiste. Et, par définition, une aventure est un événement fortuit, de caractère singulier ou surprenant, qui concerne une ou plusieurs personnes. C’est exactement l’image que l’on peut donner à l’art de Nathalie Landry car l’acte de créer est un événement en soi, parfois singulier, toujours surprenant, qui concerne toutes personnes sensibles.
Landabstraction est son entreprise par laquelle elle vend ses oeuvres en ligne. Aujourd’hui, l’artiste rêve de déployer plus amplement ses ailes et de prendre enfin son véritable envol.
SUR INTERNET
www.landasbstraction.com
www.artzoomconnection.com/nathalielandry