L’art qui récupère – la critique

L’espace contemporain galerie d’art, située au 313 rue Saint-Jean à Québec, présente jusqu’au 20 octobre l’exposition thématique intitulée « L’Art qui récupère ».

L’évènement qui affiche seize artistes en ses murs étonne par l’immense créativité de ses exposants. Curieux, amateurs d’art et collectionneurs se massaient, le soir du vernissage, pour admirer la multitude d’œuvres créées, construites, reconstruites, organisées, désorganisées, mises en scène et en espace avec des matières recyclées – du bois de grève au papier-bulle, en passant par des vêtements, etc. Une telle exposition démontre l’immense capacité créative des artistes – ces créateurs de l’impossible et de l’improbable pour tous ceux n’ayant pas la fibre artistique.

L’espace contemporain qui a ouvert ses portes, il y a 8 ans, en juin 2005, a toujours su se renouveler auprès de ses visiteurs avec des expositions thématiques et des expositions ponctuelles de qualité. La galerie, qui a vu défiler des milliers d’artistes québécois et internationaux depuis son ouverture à Québec, est devenue un important lieu de diffusion; un espace incontournable, dynamique, qui s’est forgé une réputation dans le milieu de l’art contemporain québécois. Nombreux sont les artistes qui y ont vu un tremplin magnifique pour se faire connaître. Une deuxième succursale a vu le jour, il y a 3 ans, en juin 2010, au 5175 avenue Papineau à Montréal.

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Dans l’exposition thématique « L’Art qui récupère » plusieurs œuvres ont déjà trouvé acquéreurs. Jusqu’au 20 octobre, les visiteurs pourront découvrir des œuvres de : Ginette Ash-Tremblay, Jocelyne Barnabé, Mireille Bourque, Muriel Cayet, Denise Deschênes, Marie Dussault, Francine Gauthier, Thierry Hoyau, Noriko Imaï, Marie-Josée Latouche, Marie-Josée Pinard, POIREH, Guy Robitaille, Marie-France Roy, Marie-Hélène Roy et de Martine Simard.

Marie-France Roy

Il est impossible de parler de toutes les œuvres qui ont suscité mon intérêt. Pour vraiment profiter au maximum de tous les somptueux détails des œuvres de cette exposition, il faut prendre le temps de les étudier. Un seul regard n’est pas suffisant : Les deux grandes œuvres sur fond rouge de Muriel Cayet, fort scintillantes sous l’éclairage de la galerie,  suscitaient l’intérêt autant que la sobriété des œuvres de Marie-France Roy, sculptures-assemblages sur pieds, directement inspirées du fleuve Saint-Laurent. Les sculptures-décors-souvenirs de Denise Deschênes, mises en scène dans l’univers qui lui est particulier, dont chaque détail a une signification particulière, méritent vraiment une étude particulièrement minutieuse. L’exposition est à voir – et/ou à revoir !

Denise Deschênes