Édith Liétar est une artiste peintre belgo-canadienne qui vit à Brossard (Québec). Elle a suivi bon nombre d’ateliers de développement et de perfectionnement après avoir étudié le visagisme, le stylisme de mode et l’analyse des couleurs. Elle a débuté sa carrière d’artiste peintre en 2005. Dès ses premiers pas, elle a trouvé sa voie sur la scène internationale dans plusieurs pays du continent européen et américain. Son style atypique ne se résume pas qu’à une façon de peindre, mais aussi à une philosophie de vie. La liberté est son style. Ce style se présente affranchi de toutes contraintes par le biais de toiles uniques et empreintes d’une lutte quotidienne pour préserver une liberté de style dans une diversité de sujets. Elles ont leur propre caractère et leur propre façon d’exister. Ainsi, explorant l’inconscient, Édith Liétar voyage à travers son monde imaginaire, se laisse guider par la libre pensée et la libre expression, tout en vivant le moment présent. Deux ans après ses débuts, son travail a été récompensé par des prix et des distinctions. Aujourd’hui, l’artiste expose régulièrement en Europe et en Amérique du Nord (Belgique, Canada, Espagne, États-Unis, France, Italie, Pays-Bas, Pologne, Roumanie, etc.)

Pour vous, l’art doit-il représenter le réel ou, au contraire, doit-il éloigner du réel pour proposer un univers où tout est plus pur, plus beau, plus léger ? Pour vous, la contemplation de l’art doit-elle libérer du fardeau quotidien et proposer un plaisir esthétique ou doit-elle redonner du sens au quotidien afin de pouvoir le vivre avec plus de force et d’acceptation ?

«Pour moi l’art est comme une thérapie qui sert à détendre toutes les tensions accumulées, à s’éloigner de la folie du monde actuel exposé aux réalités violentes, au stress, à la vie effrénée».

Oeuvre d’Édith Liétar

C’est par le biais de l’art que l’artiste parvient à se poser, respirer, relaxer. Pour contrer l’indésirable, «j’aime offrir un parcours où le spectateur, en faisant la lecture d’une toile, oublie le temps et le temps l’oublie». L’artiste offre un cadeau inestimable au public. «Le soleil remplace les ombres qui trottent dans sa tête et le spectateur repart avec le sourire aux lèvres et l’esprit apaisé». Édith Liétar apporte son art afin de dédramatiser ce que nous vivons au quotidien. «Le monde ne tourne pas rond et, comme artiste, j’ai le loisir d’alléger le quotidien en peignant des oeuvres qui laissent libre cours à des créations imaginaires, à une liberté d’expression et à une vision sentimentale de ce que pourrait être notre vie». L’idéal a sa raison d’être avec les oeuvres d’Édith Liétar qui sublime la réalité par une vitalité colorée et dynamique. «La vie n’est pas un conte de fées et, même dans les contes, tout n’est pas rose. Je pense que l’être humain a besoin de ce repos afin de reprendre des forces». En cela, son art est thérapeutique. Il contribue au mieux-être par le pouvoir des couleurs et «en représentant une peinture spontanée et réfléchie, en laissant les êtres pénétrer et se laisser emporter à travers un espace lyrique, en présentant des sujets variés, des espaces invitants et dépaysants, antidotes à la grisaille».

Elle présente un voyage à travers la mémoire des images enfouies. Elle les recolle pêle-mêle. Elle crée un ensemble pictural pertinent qui laisse au public une ouverture à de multiples interprétations dans un arc-en-ciel de couleurs, composante sensorielle de l’expression plastique.

Oeuvre d’Édith Liétar

«L’artiste que je suis veut, par son cheminement, offrir du plaisir esthétique, de la fantaisie. Je pense que, montrer de l’art non-violent réconforte, apporte la douceur nécessaire pour traverser les turbulences inévitables et pour donner la force de passer au travers des embûches».

Pour l’artiste, la société dans laquelle nous évoluons se déroule à un rythme qui interagit avec le mental, l’émotionnel et le physique, nous laissant en manque d’énergie. La société de consommation, la performance au travail, le rythme technologique, etc., nous propulsent vers l’avant en impactant la qualité de nos journées et de nos nuits.

«Je fais une comparaison: on presse un citron jusqu’à la dernière goutte, puis on le jette. Ce processus est un peu similaire à ce qui se passe dans notre société; on nous demande l’impossible. Performer, performer, performer, puis tout d’un coup nous sommes au bout du rouleau. Il me semble qu’en s’entourant d’un souffle de poésie, d’un grain de fantaisie, d’aller à contre-courant des tendances, tout cela serait une alternative positive et un anti-stress pour vivre plus heureux car nous sommes toujours des êtres humains et non des machines». L’artiste s’est donnée la mission, en tant que créatrice, de recréer librement un monde plus agréable à vivre, «de créer des œuvres portées sur ce qui nous entoure et que beaucoup d’entre nous ne voyons plus: la beauté de la nature. Absorbés par leur travail, les individus sont dans une course contre la montre mais le temps et les années s’envolent. Décrocher, faire le vide, éteindre le cellulaire, se mettre sur OFF, souffler, espérer vivre autrement en harmonie avec nous-mêmes et pouvoir ainsi se projeter dans un futur plus serein».

Un idéal que nous apprécierions tous. En envisageant l’art comme remède à la grisaille, nous nous ouvrons à toutes les possibilités, même les rêves qui semblent inaccessibles. L’idéal est un modèle dont il faut s’inspirer. La liberté l’est également.

SUR INTERNET
www.artzoomconnection.com/edithlietar