AU SUJET DE LA RÉDACTION INCLUSIVE
Actuellement, nous n’employons pas les pronoms neutres comme “iel” sauf exception, mais préconisons plutôt l’écriture épicène (neutre), une pratique rédactionnelle inclusive qui utilise notamment des mots qui ont la même forme au masculin et au féminin (comme les mots: artiste, galeriste, commissaire d’exposition, peintre, aquarelliste, etc.) et qui assure un équilibre dans la représentation des genres. Le pronom « iel » ne sera utilisé dans les textes que pour représenter le genre neutre si l’artiste s’identifie comme non binaire. Dans un tel cas, pour les accords de genre des participes passés, nous optons pour le masculin uniquement par souci d’uniformité. Toutefois, nous sommes conscients que la langue française a ses limites. Idéalement, dans tous nos textes, peu importe le pronom utilisé, il faudrait penser par défaut « il/elle/iel » pour inclure toutes les personnes.
Dans certains cas, pour les noms, adjectifs et participes passés dont les formes féminine et masculine ne diffèrent que par la présence ou l’absence d’un -e final, nous utilisons la parenthèse (e) ou (e)s, ainsi que la barre oblique pour les noms et adjectifs faisant apparaître des suffixes différents au masculin et au féminin (dessinateur/trice, collectionneurs/euses) ou dans les cas où deux formes féminines sont en concurrence (auteur/trice, auteur(e)).
Nous sommes conscients que le langage est important, car il peut représenter un outil d’inclusion ou de discrimination. L’adoption d’une écriture neutre (épicène) et inclusive permet de promouvoir un langage reflétant le principe d’égalité auquel nous souscrivons en tant que personne humaine et sensible.
Étant donné que la question du genre et la langue sont en constante évolution, notre façon de rédiger des textes est amenée à évoluer également.
Si vous, lectorat, voyez un nom masculin au pluriel dans nos textes, comprenez que le il/elle/iel y sont inclus sans distinction.